Propriétaires et locataires prennent conscience de l’importance de sécuriser son habitation. Sur les 148 000 ménages ayant participé à l’enquête de l’ONDRP, près des deux-tiers utilisent déjà un équipement de sécurité. Détails sur l’étude et les méthodes courantes pour sécuriser son habitation.
Que dit l’étude de l’ONDRP ?
L’ONDRP a réalisé une enquête entre 2007 et 2015 concernant les moyens adoptés pour sécuriser son appartement en France métropolitaine. Ce qui a déterminé que 67 % des résidences principales possédaient au minimum un équipement de sécurité. 5 % de ces ménages disposaient d’au moins trois solutions pour protéger leurs habitations, incluant le détecteur de mouvement, la télésurveillance et/ou la vidéosurveillance.
Toujours selon l’étude de l’ONDRP, un propriétaire-occupant en zone urbaine est plus enclin à sécuriser son habitation. Ceux qui vivent en milieu rural ou qui louent un appartement en ville ne mesurent pas vraiment l’enjeu de sécuriser sa maison. Néanmoins, il semble que la nécessité de sécuriser son habitation gagne de l’importance.
Dans les zones comptant plus de 100 000 habitants, il est assez fréquent de sécuriser son appartement, au moyen de la vidéosurveillance. L’écart numéraire entre ceux qui optent pour un équipement de sécurité et ceux qui vivent sans alarme ni détecteur de mouvement s’explique également par les moyens financiers.
Sécuriser son habitation : quels services de sécurité utiliser pour quels besoins ?
Les études réalisées démontrent que l’alarme est le moyen le plus courant pour sécuriser son habitation. Chaque alarme est généralement reliée à un détecteur de mouvement ou un détecteur de fumée (optique à pile dans la majorité des cas). Ces solutions sont souvent combinées au digicode permettant de bien sécuriser sa maison.
Les caméras et la télésurveillance offrent également un moyen de sécuriser son appartement. Les différentes alarmes sont ainsi reliées à un centre de télésurveillance. A la moindre anomalie enregistrée par le détecteur de mouvement, les sirènes se déclenchent. L’équipe du centre de télésurveillance en est avertie et avise directement le propriétaire. C’est une bonne option pour sécuriser son appartement car des mesures appropriées sont adoptées au cas par cas.
En parallèle, il y a la vidéosurveillance. Les caméras sont alors reliées à un équipement de sécurité qui enregistre les mouvements à l’intérieur et/ou aux alentours de l’habitation. La vidéosurveillance permet de visionner les enregistrements en fin de journée ou d’accéder aux vidéos à tout moment. La seconde option reste la plus plébiscitée car elle offre un visuel en temps réel, ce qui est plus rassurant quand on cherche à sécuriser son appartement.
Témoignage de Claudia : habitante de l’Essonne
Claudia, sexagénaire qui vit dans l’Essonne, a décidé de sécuriser sa maison. Etant veuve, il lui est devenu indispensable de sécuriser sa maison. Pour remédier aux cas d’agression et de cambriolages fréquents dans son quartier, Claudia a décidé d’installer une alarme dans chaque pièce, ce qu’elle a conjugué avec le détecteur de mouvement. Plus récemment, elle a fait installer un interphone.
Le fait de sécuriser son habitation n’offre pas 100 % de garantie. Néanmoins, les risques de se faire cambrioler sont considérablement réduits si l’on opte pour un équipement de sécurité performant. Il peut aussi bien s’agir d’une alarme avec détecteur de mouvement, d’une solution de télésurveillance et/ou de vidéosurveillance. Pour Claudia, le fait de sécuriser sa maison s’est avéré judicieux.
Les responsables de l’ONDRP tiennent à préciser qu’il est difficile de sécuriser son appartement ou de sécuriser sa maison contre les criminels « organisés ». Toutefois, ceux qui, comme Claudia, disposent au moins d’un équipement de sécurité, sont correctement prémunis contre les vols dits d’opportunité. L’alarme est fortement recommandée tout comme la souscription à un contrat de télésurveillance et à l’installation d’un système de vidéosurveillance.
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